Une visite du ciel

Cette histoire s’est passée dans une ville de France pendant le deuxième guerre mondiale.

 Un jour, un curé de paroisse entend sonner à la porte de son presbytère. Il va ouvrir et voit une dame âgée habillée en noir qui lui dit : « monsieur le curé, est-ce que vous pourriez aller chez mon fils à telle adresse pour le confesser ? » Le prêtre répond : « bien sûr, madame. J’y vais tout de suite ». Et le voilà qui prend son vélo pour aller à l’adresse indiquée.

Arrivé là, il sonne à la porte. Un homme vient lui ouvrir. « Bonjour, monsieur le curé. Que désirez-vous ? » Le prêtre répond « C’est votre mère qui m’envoie. Elle m’a dit que vous vouliez vous confesser ». L’homme regarde le prêtre d’un air surpris et lui dit « Mais monsieur le curé, ma mère est morte! »

Mais il ajoute « Puisque vous êtes là, monsieur le curé, entrez. Je vais me confesser ». Le prêtre entre dans l’appartement et reconnaît sur le buffet une photo de la dame qui est venu sonner au presbytère. Le prêtre comprend que la dame est effectivement morte. Et le prêtre confesse le jeune homme.

Alors que le prêtre retourne chez lui, voilà que les sirènes se mettent à sonner, indiquant qu’un bombardement est imminent et que les habitants doivent se rendre dans les abris. Le prêtre se rend donc dans un abri, attendant que le bombardement soir terminé.

Dès que les sirènes sonnent la fin de l’alerte, le prêtre, au lieu de retourner au presbytère, se dit « Je vais voir s’il y a des victimes », et se rend donc dans un local où on a déjà amené des victimes. Il fait le tour, puis soudain voit, parmi les victimes, le jeune homme qu’il venait de confesser.

Il comprend alors que la dame, qui savait que le jeune homme allait bientôt mourir, a obtenu du Seigneur la permission d’intervenir et d’envoyer un prêtre pour le confesser. Ainsi son fils pouvait être sauvé et non pas mourir en état de péché.

Le Seigneur est vraiment bon et se laisse toucher par la demande d’une maman qui aimait son fils et ne voulait pas qu’il aille peut-être en enfer.

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